• Le vendredi 2 septembre, nous organisons notre traditionnelle fête d’été. Cette année, nous avons choisi le thème du Maghreb. Mais c’est quoi le Maghreb ?

     

    Un ensemble de pays

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    C’est le Maroc, l’Algérie et la Tunisie (voir la carte ci-dessus). De France, il suffit de traverser la mer Méditerranée, pour arriver sur le continent africain. Ces 3 pays sont au Nord (en haut sur la carte) de l’Afrique.  En arabe, Maghreb veut dire « le couchant » ou « l’occident », c’est-à-dire les pays du côté où le soleil se couche. Petit rappel : le soleil se lève à l’Est (à droite sur les cartes) et se couche à l’Ouest (à gauche sur les cartes). Le Maghreb est situé à gauche, à l’Ouest, ce qu’on appelle aussi l’Occident (à l’Est, à droite, il y a l’Orient), par rapport aux autre pays arabes.

    Il y a 90 millions d’habitants, les Maghrébins. Un peu plus de 40 millions en Algérie, 35 millions au Maroc et plus de 11 millions en Tunisie. Pour comparer, la France compte environ 65 millions d’habitants.

    En Algérie, les algériens. En Tunisie, les tunisiens et au Maroc les marocains. En Algérie et en Tunisie, c’est un président (comme en France) qui dirige le pays. Au Maroc, c’est un roi (Mohamed VI).

     

    Une autre langue, une autre façon d'écrire

    Ils parlent donc arabe, même si beaucoup de gens de ces 3 pays connaissent le français. La France, située pas très loin du Maghreb, a été présente dans cette région pendant de longues années.

    L’alphabet est différent du nôtre. Pour lire et écrire, il faut le faire de droite à gauche. Nous, c’est de gauche à droite. Ce ne doit pas être facile à apprendre, mais les écritures sont belles.

    La religion principale au Maghreb est l’islam, la religion des musulmans (voir notre article "Religions ou religion" un peu plus bas sur la page). On retrouve sur les drapeaux  de la Tunisie, de l'Algérie et du Maroc (voir photos ci-dessous) l’étoile qui rappelle un des symboles de l’Islam.

    Afficher l'image d'origineBienvenue au Maghreb !Bienvenue au Maghreb !

     

    Pas seulement des chameaux

    On trouve beaucoup d’animaux au Maghreb. C’est un pays chaud. Au Nord la mer Méditerranée, mais plus on va dans ces pays, plus on va dans le désert, le Sahara. On peut y voir des félins, des hyènes, des chacals, des gazelles, des serpents, des poissons du désert (voir photo ci-dessous à gauche), des singes, des chèvres, des ânes, des lévriers (le sloughi, voir photo ci-dessous à droite) et bien sûr des dromadaires et des chameaux.

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    Quelques mots à retenir pour débuter

    « Au revoir » = « Bslama »

    « Bonjour » = « Salam »

    « Oui » = « Na’am »

    « Non » = « Lla »

    « Merci » = « Shokran »

    « D’accord » = « Wakha » (prononcer « ouara »)

     

    Prochaine recherche : la cuisine !

     

     

     


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  • Mercredi 23 mars, les participants à l’atelier NEMA (Youssef, Mika, Alexi, Nicolas, Yohan et Lucie) sont allés dans une plus grande salle, à côté du Centre Le Bournot. Nous n’étions pas les seuls à venir ; pour la 2ème fois, nous avons fait la séance avec des adultes du foyer de vie Les Oliviers, de Lachapelle.

    Au programme : des percussions. Conga (ou congo), balafon, sanza, batterie, sistre…

    Mais que sont tous ces instruments ? Le conga (photo avec Lucie et Nicolas) est d’origine africaine. On le trouve aussi en Amérique Centrale (Mexique par exemple). Ça ressemble à un tam-tam ; une caisse allongée, posée sur des pieds, sur lequel on tape avec les mains.

    Ça percute à la NEMA

     

     

     

     

     

     

    Ça percute à la NEMALe balafon (photo avec Mika) vient d’Afrique du Sud. Il ressemble à un gros xylophone. On tape sur des bouts de bois plus ou moins allongés avec des baguettes. Plus le bois est allongé, plus le son est grave. Sous les bois, il y a des calebasses qui permettent de faire sortir le son.

     

    Le sanza (photo avecYohan) vient aussi d’Afrique. On l’appelle le piano à pouces, car on utilise les pouces pour appuyer surÇa percute à la NEMA les lamelles en fer pour produire des sons. Les sons varient, comme pour le balafon, en fonction de la taille des lamelles.

     

     

     

     

     

     

     

    Ça percute à la NEMALe sistre a été créé en Egypte, donc aussi en Afrique. C’est un manche sur lequel est accrochées des petites cymbales. Il suffit de le remuer pour faire des sons.

     

     

    Mireille avait amené un bâton de pluie (joué par Nicolas, derrière Youssef au congo). Comme son nom l’indique, c’est un bâton dans lequel on trouve des graines, des billes, qui imitent la pluie qui tombe quand on renverse le bâton.Ça percute à la NEMA

    Ça percute à la NEMATout le monde connait la batterie (jouée sur la photo par Alexi). Elle se compose d’un charleston (cymbales à pédale), des caisses claires, une grosse caisse.

    Qui dit percussions dit « percuter ». Donc pour jouer des percussions, il faut taper sur des objets pour faire des sons, du bruit. Les percussions sont très utilisées dans plein de styles de musique, ancienne ou récente. Alexi pense bien sûr à la batterie au rock n’ roll.

     

     

     

    Les percussions donnent un rythme, se répètent, ce qui permet aux musiciens de se repérer. Mais les percussions sont parfois utilisées seules, comme en batucada. Ça donne envie de danser, de bouger, de faire la fête. Ce qui procure ces envies, c’est aussi les vibrations que nous ressentons dans notre corps pour Alexi.

    Les percussions viennent beaucoup d’Afrique, mais ont voyagé à travers le monde. Les bruits, les sons de ces percussions sont universels, pour jouer, danser, chanter, faire des cérémonies, des rites, des prières…

    Alexi : "Pas mal. Le concert approche. Je pense que je vais me sentir bien".

    Nicolas : "ça se passe bien avec Mireille. J'aime taper avec des baguettes, faire le bâton de pluie et le congo". Le concert ? "Je le sens bien".

    Youssef : bien la séance? "Oui". Il a le sens du rythme ! Chez lui, il a une guitare et des percussions. ça se voit car il sait s'en servir !

     

    Dans le cadre du concert que nous allons faire le 14 mai, nous retrouverons ce thème des percussions, ainsi que les résidents du foyer de Lachapelle.  Nous vous en dirons plus en temps voulu…


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  • Ce mardi, Alexi, Nicolas, Youssef, Valentin et Silvio ont  visité le stade Georges Pompidou à Valence. C'est le meilleur moyen de voir le lieu où les cinq athlètes du SAJ vont faire les championnats départementaux (Drôme et Ardèche) d'athlétisme de sport adapté. Cette compétition se déroule le dimanche 3 avril.

    Nous avons pu faire le tour du stade, aller dans les tribunes. Nous avons repéré les vestiaires. Nous avons testé la piste de courses. Nous avons repéré les lieux pour sauter, pour les lancers.

    Alexi va participer au saut en longueur. Nicolas disputera le 100 mètres et le lancer de vortex. Youssef est inscrit pour le lancer de poids. Valentin fera le saut en longueur et le lancer de vortex. Silvio sera dans le concours du 100 mètres et du saut en longueur.

    Alexi : "super endroit, surtout l'entrée du stade".

    Nicolas : "c'était très bien. On a pu rentrer, monter dans les tribunes. Je pense que ça va bien se passer".

    Silvio : "C'est grand, c'est propre. Je suis prêt à courir. Mes parents m'encourageront. A l'arrivée, je ferais youpi, yes !".

    Youssef a-t'il aimé ? Oui. Il a le sourire !

    Et Valentin ? Aussi. Il est prêt.

    Les athlètes se préparent

    Les athlètes se préparentLes athlètes se préparent


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  • Quand nous parlons des vacances, des fêtes, de ce que nous mangeons, de nos habitudes… nous voyons que nous ne faisons pas tous la même chose. Nous mangeons parfois différemment. Au SAJ, certains ne fêtent pas Noël mais ont d’autres moments de célébrations. Ces différences font souvent référence à la religion, ou plutôt aux religions.

    Les deux plus importantes, en nombre de personnes, sont le Christianisme et l’Islam. En France, la majorité des croyants est chrétienne. Puis arrive les Musulmans, c’est-à-dire les croyants en l’Islam.

    Mais au fait, c’est quoi une religion ?

    C’est un ensemble de croyances en quelqu’un, en quelque chose que l’on juge supérieur, comme intouchable. Une religion s’exprime à travers des rituels, des célébrations. C’est ce qu’on appelle pratiquer sa foi, c’est à dire montrer que l’on croit en ce quelque chose, ce quelqu’un. C’est aller à la messe, se marier à l’église. C’est aussi faire le ramadan, un pèlerinage à La Mecque.

    Chaque religion se repère en fonction d’un dieu, de symboles, de lectures, de célébrations.

    Pour les chrétiens :

    Un dieu : il s’appelle Jésus, le fils de Dieu, celui qui a tout créé sur la terre.

    Le symbole : la croix. C’est sur une croix que Jésus a été cloué et est mort.Religion ou religions

     

     

     

    Le livre : la bible est le recueil de la vie de Jésus.

    Un lieu : l’église est le lieu principal pour prier. Surtout le dimanche. David : « Je vais parfois à l’église à Aubenas (voir photo ci-dessous). Je parle à Jésus et à Marie. Je prie pour faire la paix, pour qu’il protège ma grand-mère. Ça me fait du bien ».

    Religion ou religions

    Une fête : celle de Noël, le 25 décembre, célèbre l’anniversaire de la naissance de Jésus.

    Où sont-ils ? La plupart des chrétiens vivent en Europe, dans le sud de l’Afrique, en Australie, en Amérique.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour les musulmans :

    Un dieu : il s’appelle Allah. Les musulmans ont foi aussi en Mahomet (ou Mohamed), le prophète d’Allah. Un prophète est celui qui parle au nom de dieu, donc au nom d’Allah. C’est comme son représentant.

    Le symbole : un croissant de lune et une étoile. La lune a servi à faire le calendrier islamique.Religion ou religions

     

     

    Le livre : le coran regroupe les paroles d’Allah. Mahomet les a enseignées à ses compagnons qui les ont écrites dans ce livre sacré.

    Un lieu : la mosquée est le lieu principal pour prier. Jusqu’à 5 fois par jour.Religion ou religions

    Une fête : celle qui marque la fin du ramadan. Le ramadan est une période où les musulmans pratiquants ne mangent entre le lever et le coucher du soleil. Le ramadan dure un mois. Pour fêter la fin de cette période a lieu l’Aïd el Fitr. Les musulmans prient ensemble et rendent visite à leurs familles pour partager un moment convivial.

    Mériem : « Quand on fait la fête, j’aime bien mettre du henné sur mes mains ». C’est comme de la teinture que l’on met sur le corps, comme un bijou.

    Où sont-ils ? La plupart des musulmans vivent en Afrique, en Indonésie, au Moyen Orient.

    Il existe plein d’autres religions dans le monde. Toutes montrent des différences. Mais aucune n’est plus importante, plus grande qu’une autre. C’est une histoire de choix personnel. Il y a des croyants, des pratiquants et d’autres qui ne sont ni l’un ni l’autre. Tous les choix se respectent. Si ce sont les mêmes, tant mieux ; le meilleur moyen d’apprendre des autres, de les découvrir, c’est quand nous avons des points communs, comme par exemple connaitre sa religion, voire la pratiquer. Si les choix sont différents, tant mieux aussi ! Le meilleur moyen d’apprendre des autres, de les découvrir, c’est quand nous partageons nos différences. D’ailleurs, en y regardant de plus près, ces religions sont pareilles : un dieu, un livre, des moments de fêtes. Donc des moments de partage, d’échanges, quelle que soit cette religion.

    Sur la photo de gauche : les chrétiens dans le monde. Sur la photo de droite, les musulmans dans le monde.

    Religion ou religions

     Religion ou religions

     


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  • Nous avons découvert Le Papotin en cherchant des livres, des magazines qui parlent du handicap. Nous cherchions surtout des personnes en situation de handicap qui écrivent, qui parlent, qui dessinent dans leur journal, comme pour Bab’Infos.

    Nous sommes tombés sur Le Papotin, un magazine fait par environ 50 personnes ! Leur point commun est d’abord d’avoir envie de faire un magazine. Le deuxième est d’être autiste. Ce sont des gens de l’hôpital de jour de la ville d’Antony, en région parisienne. Ils vivent chez eux ou en famille. Certains sont en IME, en ESAT, en foyer de vie, en foyer médicalisé. Ils ont entre 15 et 55 ans.

    Le Papotin a été créé il y a 25 ans par Driss, un éducateur devenu chef de service. Tous les mercredis, ils se réunissent vers Paris, avec des éducateurs et des parents. La sortie du numéro n’est pas toujours régulière, ça dépend du temps, des difficultés qu’ils ont pour le faire.

    Nous nous sommes procuré le n° 35. On y trouve des textes écrits par les participants. Il y a aussi une compilation d’interviews qu’ils réalisent depuis le début. Des chanteurs, des gens de la politique, des scientifiques, des gens de la télévision, comme Claire Chazal, Nicolas Sarkozy, « M »… Nous trouvons très fort de leur part d’arriver à ce que toutes ces personnes connues acceptent de venir leur parler. Marc Lavoine, le parrain du Papotin, doit bien les aider pour ça. Alors, en attendant que nous puissions faire pareil, nous avons retenu des choses intéressantes dans ce numéro.

    Citoyens fédérateurs

    Nous avons lu l’édito. C’est le nom donné à un texte écrit par le Directeur de la rédaction ou par un responsable du journal. Celui du Papotin est rédigé par Moïse Assouline, Directeur de publication.

    Il écrit que « les Papotins sont des citoyens fédérateurs ». En réfléchissant sur le terme de citoyen, nous avons trouvé que c’est toute personne qui participe à la vie de la cité (citoyen/cité), donc c’est nous aussi. C’est agir, exister, faire quelque chose pour soi et les autres.

    Fédérateur ? Celui qui fédère ! Après réflexion, nous pensons à rassembleur, à celui qui réunit, par exemple autour d’un projet comme la rédaction d’un journal. Débattre, discuter, voilà d’autres synonymes auxquels nous avons pensé.

    Place au respect de la différence

    En voyant plus loin, nous dirions que si nous ne sommes pas toujours d’accord les uns les autres, nous discutons, nous donnons notre avis, dans le RESPECT de l’autre et de sa parole. C’est comme ça que nous faisons pour le blog. C’est comme ça que nous faisons au quotidien, même si ce n’est pas toujours facile. Nous n’avons pas les mêmes goûts, les mêmes envies, les mêmes préférences. Nous sommes DIFFERENTS. Alors quand certains vont jusqu’à tuer car ils n’acceptent pas la différence, comment vivre ensemble dans le respect ???

    Etre solidaire

    Plus loin, dans l’édito, il écrit qu’il y a des « similitudes entre tous ». C’est-à-dire des points communs, ce que nous pouvons plus facilement PARTAGER pour être ENSEMBLE. Alexi pense alors à l’expression « diviser pour mieux régner ». Alexi préfère que nous soyons SOLIDAIRES. Etre solide, uni, qui ne peut pas se casser. C’est donc l’inverse de la méfiance, de celui qui reste dans son coin, qui a peur de tout le monde, sans savoir pourquoi. C’est un risque de se retrouver tout seul et se perdre.

    Pour résumé, nous sommes différents. Tant mieux ! C’est une richesse, ça permet d’apprendre des choses sur les autres, de partager des expériences, de découvrir des nouveautés. Et nous avons des similitudes, des points communs qui permettent de nous repérer, de faire partie d’un groupe. Et le respect dans tout ça ? C’est comme un lien, du ciment entre différences et similitudes, ce qui fait que nous pouvons vivre ensemble, et pourquoi pas exister ensemble.

     

    Le site officiel du Papotin 


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