Le mardi 1^er septembre, Coralie, Alexi, Frédéric, Loïc et Valentin ont choisi de visiter le musée de la Chataigneraie à Joyeuse.

La journée a commencé par une balade dans les rues de Joyeuse. Nous en avons ensuite profité pour rendre visite à Sylvie qui intervient pour l’activité poterie le jeudi. Elle est céramiste, elle tient une boutique à Joyeuse. Nous avons pu visiter son atelier et voir le grand four qui lui sert à faire cuire ce que nous faisons au SAJ.

Puis direction le square pour le pique-nique. Le musée n’ouvrant qu’à 2 heures, nous nous sommes encore promené. Puis nous avons visité le musée. Il y a deux salles, un coin projection de film et une salle pour exposer les outils.

Ce musée nous montre comment la châtaigne est 

cultivée depuis des siècles en Ardèche. Son histoire, sa culture, son exploitation.

Ce que nous avons retenu :

La culture de la châtaigne s’appelle la castanéiculture.

La châtaigne est un fruit frais que l’on ramasse en posant de grands filets sous les arbres. Le châtaignier fait d’abord des fleurs, qui se transformeront en fruit. Le temps de grandir, la châtaigne est protégée par une bogue (attention ça pique !).

Le châtaignier pousse bien en Ardèche car le terrain est idéal. L’arbre a besoin d’être entre 350 et 750 mètres d’altitude, sur un sol sans trop d’eau, en pente.

L’arbre à pain : c’est le surnom du châtaignier, car la châtaigne était mangée à tous les repas, comme le pain aujourd’hui.

La Chine : le pays qui produit le plus de châtaignes (plus de 100 000 tonnes par an). L’Ardèche est le 1^er département producteur de châtaignes en France (6000 tonnes par an, soit la moitié de la production française).

La gratte : avant les filets, on utilisait ce petit râteau pour ramasser les châtaignes au sol.

Les soles : pour enlever la peau de la châtaigne, on utilisait de grosses chaussures de 2 kg chacune avec de grands crampons en fer dessous. On marchait sur les châtaignes jusqu’à que les peaux s’enlèvent. Le fruit était alors tout blanc.

Le piseur (photo ci-dessous) : appareil mécanique qui servait à trier, nettoyer et répartir les châtaignes en fonction de leur taille. Au début du 20^ème siècle, cette machine permettait de gagner beaucoup de temps.

L’élagage : consiste à couper à l’aide d’une petite tronçonneuse les branches du châtaignier. Ceci permet à l’arbre de repousser en pleine forme. A la fin de l’élagage, il peut ne rester que le tronc et le début des grosses branches.

Avant de partir, nous avons fait un petit tour à la boutique : sirop, livre, confiture de châtaigne… de quoi ramener de bons souvenirs !

Sur le site internet du musée, nous avons vu qu’il était possible de visiter une châtaigneraie en Ardèche. A suivre…

Pour plus d’info : Musée de la Châtaigneraie 

Les Castagnades 2015 : lien 

Le jeudi 27 août, au tour de l'IME voisin de faire sa rentrée. Pour Valentin, c'est un vrai changement car au lieu de rejoindre le groupe des sortants, il entre au SAJ.

Valentin habite avec sa mère à Labastide de Virac, petit village au sud de l'Ardèche. C'est quand même à une heure de route de Lalevade.

Il est né le 13 décembre 1994. Il va donc avoir 21 ans.

Il aime utiliser l'ordinateur. Il a une tablette. Il se débrouille bien avec les outils de nouvelles technologies.

Il a 2 soeurs et 2 frères dont un jumeau.

Nous l'avions déjà accueilli avant les vacances pour qu'il s'habitue au SAJ. Nous sommes contents de l'accueillir tous les jours et lui souhaitons la bienvenue. Même s'il ne parle pas beaucoup, il est de bonne humeur et connait plusieurs adultes ici. Nous avons encore plein de choses à découvrir avec lui et nous espérons qu'il sera bien avec nous.

Le jeudi 20 août, nous choisissons encore de profiter du temps d’été pour aller au lac St Martial. Il se situe au bas du village du même nom, au pied du camping. D’ailleurs, il y avait encore du monde, des colonies de vacances, des centres aérés et d’autres foyers. Même si nous sommes là aussi en montagne, à quelques kilomètres du Mont Gerbier de Jonc, il faisait encore chaud et soleil. Mais personne n’a osé se baigner, l’eau est quand même froide.

Nous avons pris un pique-nique sur place, dans l’herbe, à l’ombre des arbres. Avant de partir, direction le bar pour un sirop ou un café.

Le lendemain, nous avons passé la journée à Vogüe. Après avoir fait les courses le matin, comme pour les autres sorties, nous avons pique-niqué au bord de la rivière, à l’abri du pont. Nous avons partagé notre pain avec les canards, tous contents de nous voir !

Plusieurs d’entre nous ont mis les pieds dans l’eau, histoire de se rafraichir, ça fait du bien.

Il y avait du monde sur la plage, beaucoup de familles avec des enfants qui jouaient au bord de l’eau. Avant de partir, nous avons trouvé un bar pour boire un verre avant de rentrer.

Mardi 18 août, c’est la rentrée au SAJ. Pour un retour en douceur, nous avons décidé de tous aller à 

Montselgues, pour pêcher sur un site privé. Ce petit coin est situé en montagne, à environ 1h30 de route. L’accès est gratuit, le matériel est prêté. Nous payons juste ce que nous pêchons. L’an dernier, nous avions ramené 14 truites arc-en-ciel. Cette année, seulement 2 dans le seau, une attrappée par Mika et l’autre par Loïc. Nous avons 

eu beaucoup de touches mais pas réussi à en remonter plus. 

Nous avons pêché au bouchon, avec du maïs au bout de l’hameçon.

En repartant, le gérant du site vide le poisson et nous pouvons le ramener prêt à cuire. Sur place, il y a un barbecue ; certains en profitent pour manger le poisson sur place.

Nous étions au frais là-haut, avec un peu de vent, mais aussi du soleil. Nous y avons passé la journée et pris un pique-nique sur place.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette semaine de rentrée avait comme un air de vacances : du soleil, du sable, des touristes, de l'eau. Bref de quoi prolonger l'été et en profiter ensemble. Au plaisir de se retrouver, de parler des vacances, des projets au SAJ...

Lundi 13 juillet, direction Vallon Pont d’Arc. Comme chaque année, un peu avant les vacances, nous allons ensemble au restaurant « L’auberge du Pont d’Arc ».

Nous sommes toujours bien accueillis et mangeons bien. Cette année au menu : salade de chèvre chaud, brochette d’onglet avec frites et haricots verts, puis glace. Le tout après un verre d’apéritif sans alcool bienvenu pour tenir la chaleur.

Mais là-bas, nous sommes sous une terrasse ombragée, avec un peu de vent. De quoi se remettre du trajet (déjà beaucoup de touristes sur la route et dans l’eau !). Nous sommes même repartis avec quelques cadeaux offert par le patron (carte postale, magnet, écusson de Vallon).

C’est une bonne idée de venir ici pour sentir l’arrivée des vacances. Du coup on est prêt pour l’an prochain !