• Avant de commencer, nous avons trouvé un petit film sur Percujam, sur le lien ci-dessous :

    film Percujam

     

    Une autre découverte de musique et de musiciens : les percussions de Treffort.

    Musique et handicap, suite...

    Alain Goudard, chef de cœur, a repris l’activité musique de l’ESAT situé dans le village de Treffort (dans le département de l’Ain). Dans son atelier se mélangent des professionnels et des résidents. Depuis, ils ont fait des concerts, des festivals en France et à l’étranger.

     

     

     

    L’activité se base sur "ressentir la musique pour l’exprimer, par le corps, par la musique et par la voix". Il y a la place pour imaginer, improviser. Improviser, c’est faire quelque chose, dire quelque chose sans l’avoir préparer, c’est le faire sur le moment. Ils utilisent beaucoup de percussions différentes : grosses caisses, des cymbales… Ils ont créé leurs propres instruments : des cloches, des poêles, des couvercles de casserole…

    Musique et handicap, suite...

    Pour eux, comme pour nous, la musique est un moyen d’expression, c’est-à-dire une façon de communiquer, pas en parlant mais en chantant, en jouant de la musique. C’est une autre façon de dire ses sentiments, ce que l’on ressent. Mais ce n’est pas faire seul dans son coin ; ce groupe « s’écoute ensemble ». C’est comme ça que l’on partage un moment. C’est en jouant de la musique, mais aussi en écoutant les autres, pour faire ensemble quelque chose qui nous plaise.  Mireille, à la NEMA, insiste sur ce point ; elle nous demande de jouer ensemble, ou l’un après l’autre ou en petit groupe, pour apprendre à écouter et à tenir compte de ce que proposent les autres. Le meilleur moyen de partager, c’est de faire un concert, comme nous le 14 mai au centre Le Bournot. Ce sera le moment de faire découvrir à ceux qui ne participent pas à l’atelier NEMA notre musique, pour qu’ils écoutent, leur donner envie peut-être, donc pour la partager.

    L’un des musicien dit dans le film que la musique lui permet de se défouler, d’extérioriser, de donner aux autres. Nous faisons de la musique pour nous mais aussi pour les autres. Ce musicien dit aussi l’importance de respecter les autres, leur problème, que la différence n’empêche pas d’être ensemble. Chacun apporte ses connaissances, ses envies, ses capacités pour créer ensemble.

    Pour plus d'infos :

    Percussions de Treffort


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  • Dans le cadre de l’activité musique avec la NEMA (Nouvelle Ecole de Musique d’Aubenas), Lucie, Youssef, Yoann, Alexi, Nicolas et Mika vont donner un concert le 14 mai, dans la salle de spectacle du Centre Le Bournot.

    C’est pourquoi, nous (et d’autres) avions envie de vous (re)parler d’un groupe que nous aimions bien : PERCUJAM. Le groupe vient de Paris. Il est né il y a environ 18 ans. Sans que l’on sache toujours qui est qui, on trouve 4 éducateurs, des musiciens professionnels et 8 personnes ayant des troubles autistiques. Ils sont dans un établissement qui s’appelle « Alternance », dans la région parisienne.

     Musique et handicap

    Leur style de musique : un mélange rock, reggae, zouk. Ils jouent de la guitare, piano, basse, violon, accordéon, saxophone, batterie, percussions et sont plusieurs à chanter.

    En ce moment, nous en avons entendu parler car ils vont faire des concerts à l’Olympia, une grande salle de spectacle à Paris. Ils ont déjà joué partout en France, mais aussi au Canada et en Russie.

    Plusieurs artistes les soutiennent, ont fait des chansons avec eux, comme Tryo, Marc Lavoine, Grand Corps Malade, Calogero, M…

    Ils ont déjà fait plusieurs albums. Mais au départ, ils n’avaient pas prévu de faire des concerts ; c’était d’abord une activité qu’ils avaient envie de faire, pour laquelle ils avaient des capacités. Ils voulaient jouer de la musique ensemble, car ça leur faisait plaisir.

     

     

     

     

    Leur 1er album s’appelle « Artistes/Autistes ». Dans la chanson « Madame en bleu », ils chantent

    « Artistes, autistes, une lettre d’écart,

    Artistes, autistes, une note d’espoir »…

     Musique et handicapMusique et handicap

     

     

     

     

     

    Ils chantent aussi « les différences sont les mêmes dans tous les pays ». Pour nous, c’est par exemple de faire un concert avec des adultes d’un foyer de vie et des musiciens professionnels, bref de se réunir pour passer un bon moment ensemble avec nos différences. Pas que celles liées à notre handicap, mais aussi nos différentes envies, nos capacités, avec ce qui nous réunit pour cette occasion : la musique.

    Musique et handicap

    Pour en savoir plus : page facebook de Percujam


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  • En découvrant Le Papotin (voir Le Papotin, Kézako), nous avons bien aimé un texte qui s’appelle « Si j’étais » écrit par « DJ ». Plusieurs blogueurs ont décidé de le réécrire à leur façon :

    "Si j'étais une couleur, je serais le bleu.

    Si j'étais un pays, je serais Monaco.

    Si j'étais un animal, je serais le chien.

    Si j'étais un bijou, je serais une boucle d'oreilles.

    Si j'étais un élément, je serais le feu.

    Si j'étais une voiture, je serais une Ferrari rouge.

    Si j'étais un aliment, je serais le calamar.

    Si j'étais un lieu, je serais St Tropez.

    SI j'étais un sentiment, celui de parler avec des amis".    David

     

    "Si j'étais une couleur, je serais la couleur violette.

    Si j'étais un pays, je serais Paris.

    Si j'étais un animal, je serais le chien.

    Si j'étais un bijou, je serais en or.

    Si j'étais un élément, je serais l'air.

    Si j'étais une voiture, je serais rouge.

    Si j'étais un aliment, je serais la carotte.

    Si j'étais un lieu, je serais une chambre calme.

    SI j'étais un sentiment, celui quand on sent la lavande".    Mika

     

    "Si j'étais une couleur, je serais le bleu clair.

    Si j'étais un pays, je serais la France.

    Si j'étais un animal, je serais le félin.

    Si j'étais un bijou, je serais une chaîne en or pleine de de lumière.

    Si j'étais un élément, je serais la terre.

    Si j'étais une voiture, je serais un camion blanc.

    Si j'étais un aliment, je serais la viande.

    Si j'étais un lieu, je serais à côté de Paris.

    Si j'étais une partie du corps, je serais la mémoire.

    SI j'étais un sentiment, je serais amoureux".    Frédéric.

     

    "Si j'étais une couleur, je serais le rose.

    Si j'étais un animal, je serais le lion.

    Si j'étais un élément, je serais le feu.

    Si j'étais une voiture, je serais jaune.

    Si j'étais un aliment, je serais le haricot vert.

    Si j'étais une partie du corps, je serais celle pour manger.

    SI j'étais un sentiment, je serais la joie".              Sabrina.

     

     

    « Si j’étais une couleur, je serais le rose.

    Si j’étais un pays, je serais le Japon.

    Si j’étais une matière, je serais le bronze.

    Si j’étais un animal, je serais une tarentule.

    Si j’étais un bijou, je serais un collier.

    Si j’étais un aliment, je serais un couscous.

    Si j’étais un endroit, je serais Montpellier.

    Si j’étais une partie du corps, je serais les yeux.

    Si j’étais un sentiment, je serais la haine.

    Si j’étais un personnage, je serais Emma Watson.

    Si j’étais une qualité, je serais drôle.

    Si j’étais un défaut, je serais possessif ».    Alexi

     

     « Si j’étais une couleur, je serais orange.

    Si j’étais un pays, je serais le Brésil.

    Si j’étais une matière, je serais l’acier.

    Si j’étais un animal, je serais un chat.

    Si j’étais un bijou, je serais une montre.

    Si j’étais un aliment, je serais un gratin de potiron.

    Si j’étais un endroit, je serais Marseille.

    Si j’étais une partie du corps, je serais la figure.

    Si j’étais un sentiment, je serais l’amour.

    Si j’étais un personnage, je serais un pirate.

    Si j’étais une qualité, je ferais la vaisselle ».         Nicolas

     

     « Si j’étais une couleur, je serais le vert.

    Si j’étais un pays, je serais l’Algérie.

    Si j’étais une matière, je serais le fer.

    Si j’étais un animal, je serais la vache.

    Si j’étais un bijou, je serais une bague.

    Si j’étais un aliment, je serais la soupe.

    Si j’étais un endroit, je serais Valence.

    Si j’étais une partie du corps, je serais la bouche.

    Si j’étais un sentiment, je serais la joie.

    Si j’étais un personnage, je serais Shakira.

    Si j’étais une qualité, je serais l’oreille musicale ».      Mériem

     

     « Si j’étais une couleur, je serais doré.

    Si j’étais un pays, je serais la france.

    Si j’étais une matière, je serais le verre.

    Si j’étais un animal, je serais un loup.

    Si j’étais un bijou, je serais le diamant.

    Si j’étais un aliment, je serais un piment très fort.

    Si j’étais un endroit, je serais Paris.

    Si j’étais une partie du corps, je serais le cœur.

    Si j’étais un sentiment, je serais profond.

    Si j’étais un personnage, je serais Superman.

    Si j’étais une qualité, je serais maître du jeu.

    Si j’étais un défaut, je serais la tristesse ».       Loïc

     

     « Si j’étais une couleur, je serais jaune.

    Si j’étais un pays, je serais l’Angleterre.

    Si j’étais une matière, je serais le verre.

    Si j’étais un animal, je serais un cochon d’Inde.

    Si j’étais un bijou, je serais un collier de fleur.

    Si j’étais un aliment, je serais le poireau.

    Si j’étais un endroit, je serais la Tour Eiffel.

    Si j’étais une partie du corps, je serais le ventre.

    Si j’étais un personnage, je serais Bart Simpson.

    Si j’étais une qualité, je ferais la beauté.

    Si j’étais un défaut, je serais ma coiffure ».     Silvio


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  • Lundi 21 septembre, Mika, Mériem, Nicolas et Alexi ont pris la direction de Privas pour le lancement de l’Opération Brioches 2015. Rendez-vous dans une salle Place du Champs de Mars à 11h. Nous notons au passage que cette salle se trouve à l’étage, qu’il faut donc monter des escaliers, ce qui n’est pas évident pour les personnes qui ont du mal à marcher. Et pour celles en fauteuil, comment monter ?

    Cela étant dit, nous avons assisté au discours de plusieurs responsables : d’abord François BARBE, responsable de l’opération en Ardèche. Il a rappelé les chiffres pour l’année 2014 : 35 700 brioches vendues, pour une récolte de 156 815 €. L’Ardèche est classé 2ème en France sur l’argent gagné. Cette année, 36 000 brioches sont mises en vente pour « améliorer le confort dans la vie sociale » des personnes en situation de handicap mental.

    Ensuite, Elisabeth CHAMBERT, Présidente de l’ADAPEI Ardèche a rappelé l’importance de cette manifestation. Nous avons retenu plusieurs mots qui nous parlent : solidarité, sensibilisation, générosité, partage, fédérateur. Nous comprenons que cette opération est une fête, symbolisée dans une brioche, ce qu’on mange par gourmandise, pour le plaisir, au petit-déjeuner ou en goûter. La brioche représente ce moment de partage, de plaisir que l’on se fait ou que l’on offre. Nous savons aussi que les bénéfices permettent d’acheter du matériel pour les établissements de l’ADAPEI, pour en construire, comme l’unité autiste à Lalevade. Mme Chambert annonce que pour 2015, il est prévu d’utiliser cet argent pour les travaux autour de l’IME et pour refaire la cuisine à l’ESAT.

    Martine FINIELS, Vice-présidente du Conseil Départemental, en charge de la santé, des personnes âgées, de l’autonomie et du handicap, ainsi que Michel VALLA, Maire de Privas ont pris la parole après (sur la photo, de gauche à droite : Mme Finiels, Mme Chambert, M. Barbe, M. Valla).

    élus

    Nous avons aussi croisé Isabelle MASSEBEUF, 1ère Adjointe chargée des affaires sociales à la mairie de Privas, André LOYET, Président de la section sud de l’ADAPEI Ardèche, Jean-Pierre JEANNE, Maire de Coux, ainsi que des représentants des partenaires de l’opération et des bénévoles. Nous remarquons que nous étions les seuls usagers représentant un établissement de l’ADAPEI Ardèche. Dommage, peut-être qu’en étant plus nombreux, ce serait mieux.

    Après les discours, Mme la Président Elisabeth CHAMBERT nous a demandé de remettre symboliquement les brioches aux élus (voir photo). Ce geste nous a fait plaisir. Nous en avons aussi profité pour commencer à récolter de l’argent en passant parmi le public avec une tirelire.

    aleximikamériem

     

    tous

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La mairie de Privas nous a ensuite tous invité pour partager le verre de l’amitié. Puis direction Flaviac pour un repas au restaurant. Le menu était copieux, l’ambiance conviviale, bref de quoi bien terminer la journée.

    Nous tenons à remercier les responsables de l’ADAPEI pour cette journée, pour nous avoir fait participer et aussi pour l’invitation au restaurant.

    Et rappelez-vous, du 5 au 11 octobre 2015, de nombreux points de vente de ces brioches seront installés à Aubenas et dans toute l'Ardèche et même dans toute la France. Alors, pour au moins 5 €, n’hésitez pas à vous faire plaisir et à faire plaisir. Mangez des brioches !!!

    opébrioche

    Pour plus d'infos sur l'opération : site officiel


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  • C’est le titre d’un film que nous avons regardé. Il a été tourné par des professionnels du cinéma mais aussi par des adultes en situation de handicap. Ils sont dans un centre de jour à côté de Bruxelles, en Belgique. Le foyer s’appelle « Le Poletier » et accueille 26 personnes.

     

    htoimeme
     
    Ils posent des questions à des professionnels qui travaillent dans le handicap et à des passants dans la rue.
    Ils demandent ce qu’est le handicap. Difficile de répondre…

    Dans ce film, nous avons appris une définition de handicap. « Hand in cap » en anglais veut dire « la main dans le chapeau. Il y a longtemps, quand 2 personnes s’échangeaient des objets, celui qui donnait pour une plus petite valeur qu’il ne recevait, devait ajouter de l’argent dans un chapeau, afin d’équilibrer l’échange. Le handicap voulait donc dire « rétablir l’équilibre ».

    Puis le mot handicap a été utilisé pour les courses de chevaux. Ceux qui étaient plus rapides devaient porter des poids pour les alourdir et donc donner plus de chances à ceux qui courraient moins vite. Le handicap voulait donc dire « équitable, donner sa chance à tous », en enlevant les avantages des plus forts.

    Puis le mot handicap a été repris par la médecine. A partir de là, il a complètement changé de sens. Au lieu de parler d’équilibre, d’équitable, le mot handicap montrait le déséquilibre, le désavantage, l’infériorité d’une personne par rapport à d’autres.  Alors plus d’égalité entre les gens ?

    Dans le film, des adultes témoignent. L’un d’eux dit qu’il n’aime pas le mot handicap, il préfère parler de différence. Nous sommes d’accord avec ça : un personne handicapée a des émotions, ressent les choses. C’est d’abord une personne, mais qui ne ressemble pas à la plupart des autres.  Alors pourquoi dire qu’elle est moins intelligente, moins intéressante ? C’est souvent le regard des autres, plus que notre handicap, qui fait mal, qui nous gêne.

    Dans le film, un handicapé est juste une personne qui met la main dans un chapeau ! Si nous ne sommes pas ordinaires, nous sommes « extra-ordinaires » !

    Dans le film, on apprend que certains peuples cachaient, enfermaient ou tuaient les personnes handicapées. D’autres pensaient que c’étaient des divinités qu’il fallait adorer. Nous pensons qu’il y a un juste milieu : une personne handicapée est d’abord une personne et doit être traitée comme une personne.

    Ce film montre bien ce que nous pouvons ressentir quand les autres nous regardent. Il montre aussi tout ce que ces adultes du centre de jour peuvent faire ensemble : un film, aller dans la rue pour poser des questions sur le handicap. Les réponjses ne sont pas évidentes. Mais être avec les autres, ils le font. Certains font même un blog !

     

    Pour en savoir plus :

    Site officiel du film (cliquez sur le lien).


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