• C'est ma vie, je la choisis !

    Ce nom est celui d’un site internet qui nous parle de projet, de choix. Il donne des informations sur ce que c’est qu’un projet. C’est un questionnaire qui se fait en 4 parties : « qu’est-ce qu’un choix », « ma vie », « le plus important pour moi », « mon projet ».

    Sur la 1ère partie, il y a plusieurs questions sur ce que nous faisons ou pas : choisir ses vêtements, ses repas, ses amis, son amoureux ou amoureuse,… Nous pouvons répondre « oui », « non », « pas toujours ou je ne sais pas ».

     

    C’est quoi un choix ?

    Faire un choix, c’est dire ce qu’on a envie de faire dans la vie de tous les jours. C’est dire nos préférences. C’est personnel ; je ne fais pas forcément les mêmes choix que les autres.

    Pour faire un choix, il faut avoir au moins 2 propositions. Par exemple pain ou gâteau au petit déjeuner, robe ou pantalon pour s’habiller. Il peut aussi y avoir plus de 2 propositions. Plus il y a de propositions, plus nous pouvons faire des choix. Mais beaucoup de propositions ce n’est pas forcément mieux ou plus facile pour faire un choix.

    Pour résumer : propositions, choix, action. J’ai des propositions, je choisis celle(s) que je préfère et j’agis pour les mettre en place. Par exemple, ce matin j’ai le choix entre journal et bricolage (ce sont les propositions). Je choisis journal (c’est mon choix). Je vais en salle informatique (j’agis en me préparant à l’activité).

     

    Et si on n’a pas le choix ?

    Parfois, il vaut mieux ne pas avoir le choix. Par exemple, si nous sommes malades, il vaut mieux aller voir un médecin. S’il y a trop de neige sur la route, il vaut mieux ne pas utiliser la voiture.

    Parfois, nous faisons ce que nous n’avons pas envie de faire. Si le taxi arrive alors qu’il y a de la neige, nous devons aller au SAJ. Sur certaines activités au SAJ, il y a des groupes. Quand c’est notre tour, nous devons y aller. Nous sommes obligés, mais nous pouvons en discuter quand même. Nous ne pouvons donc pas tout et tout le temps choisir : l’heure du taxi le matin ou manger des légumes par exemple.

     

    C’est plus agréable quand nous avons le choix.

    Imaginons : il y a trop de neige au SAJ, nous sommes bloqués. Sandra a prévenu nos familles. Nous savons que les chasse-neige ne viendront pas d’ici 2 heures.

    Nous n’avons donc pas le choix : nous devons rester au SAJ, même si nous préférons rentrer chez nous. Mais pendant ces 2 heures, nous pouvons essayer de trouver des propositions pour faire des choix. Regarder la télé, aller sur l’ordi, discuter, boire un thé ou un café… Nous trouvons des propositions, donc nous pouvons faire des choix et agir pour en profiter. Comme ça, les 2 heures où nous sommes bloqués, nous trouvons des moyens pour que ça se passe le mieux possible. Nous laissons le problème principal (trop de neige) car nous ne pouvons pas le régler et on se concentre sur la situation : nous sommes bloqués 2 heures, faisons en sorte que ça se passe bien.

    Quand nous pouvons régler un problème nous-même, essayons de le faire. Mais si ce problème est trop important pour nous, essayons de le laisser de côté et trouvons des moyens pour profiter d’autre chose.

     

    Prendre un risque

    Dans cette 1ère partie, il est dit que faire des choix c’est prendre un risque. C’est vrai que s’il y a de la neige sur la route, nous prenons un risque en voiture. Traverser une route, c’est prendre un risque. Un risque n’est pas toujours quelque chose de négatif. Ce n’est pas forcément dangereux. Quand on fait un choix, on prend le risque de se tromper, de passer à côté de quelque chose, de s’apercevoir que ce n’est pas le choix qu’on aurait dû faire, de pas faire le même choix qu’un copain. Par exemple, ce matin, nous avons choisi ce sujet et nous avons longtemps discuté. Nous n’avons pas eu le temps de finir. Hé bien tant pis.

    Si je suis invité le même jour chez Pierre et Paul. Je fais le choix d’aller chez Pierre. Je prends le risque de décevoir Paul. Mais je fais plaisir à Pierre et à moi. J’irai chez Paul une autre fois, tant pis.

     

    Des choix, des émotions

    Dans cette 1ère partie, il est dit aussi que faire des choix donne des émotions. Ça nous fait quelque chose. Ça procure de la joie, de la tristesse, de la colère, de la surprise… C’est normal et c’est important de dire ce que ça procure, même si c’est risqué. Comme quoi, le risque est bon à prendre parfois.

     

    A suivre…


  • Commentaires

    1
    Laurence
    Jeudi 26 Janvier 2017 à 15:31

    la prochaine fois qu'il y a de la neige on choisit de partir aux Antillesglasses

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    2
    chambert
    Samedi 28 Janvier 2017 à 06:54

    merci de nous bousculer, nous les parents, les administrateurs, les professionnels

    et de remettre les pendules à l'heure sur votre capacité de choisir pour agir...

    elisabeth chambert

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