Vendredi 16 octobre, nous avions rendez-vous au stade de Roqua (à Aubenas) pour participer à une après-midi découverte de l’athlétisme en sport adapté.

Tout a commencé fin août quand une personne du Comité Drôme Ardèche de Sport Adapté (CDSA 26 07) nous a parlé des Championnats de France d’athlétisme. Ils auront lieu en juillet 2016 à Montélimar. Pour en faire la publicité, le CDSA propose des kits pour découvrir les disciplines d’athlétisme. Au SAJ, nous étions nombreux à vouloir essayer, avant, peut-être, d’en faire plus régulièrement.

Pourquoi sport adapté ? Parce que les règles sont aménagées pour que le plus grand nombre possible participe. Par exemple, nous avons essayé le 100 mètres. Il n’y avait pas de starting blocks, on pouvait partir accroupi ou debout. Il fallait juste qu’on fasse la distance en respectant les couloirs.

Puis nous avons essayé le saut en longueur. Cette fois, il n’est pas obligatoire de sauter au niveau de la planche, mais seulement avant le sable. La mesure du saut commence donc à l’endroit où l’on commence le saut, jusqu’à l’endroit où l’on repose le pied.

Puis nous avons testé le vortex. C’est un objet qui existe seulement en sport adapté. Il remplace le javelot, sorte de lance plus lourde, plus longue au bout pointu. Le vortex est plus facile à lancer et moins dangereux. Il ressemble à un petit ballon de rugby avec une queue d’avion. Là aussi, le règlement est adapté, car il est accepté de dépasser un peu la ligne limite avant de lancer. Le lancer peut se faire après avoir pris de l’élan (en courant) ou en statique (les deux pieds au sol).

Nous avons terminé avec le lancer de poids. Ils pèsent entre 2 et 7.5 kg, ça dépend des catégories. Pour nous, c’est 4 ou 5 kg. C’est plus difficile car il faut bien savoir comment le lancer sans se faire mal. C’est aussi plus lourd que le vortex.

Pour être bien accompagné, il y avait Nicolas, un éducateur du CDSA qui connaît bien les règles et les techniques. Il est vraiment sympa et nous a bien expliqué. Il a mesuré nos performances et va faire un bilan pour nous.

Nous avons passé une bonne après midi, il y avait de l’ambiance. Danielle (psychomotricienne qui intervient au SAJ) est venue nous encourager. Il faisait du soleil, tant mieux. Nous étions bien, même si le vent était frais. Au stade de Roqua, il y a tout ce qu’il faut pour l’athlétisme : une piste de 400 mètres, des coins pour les sauts, d’autres pour les lancers.

Pour plus d'info sur le sport adapté (cliquez sur les liens suivants) : CDSA 26 07 , 

Fédération Française de Sport Adapté