• Mardi 12 février, Franck, Jean, Mika, Sandrine et Coralie ont participé à une journée du sport adapté, sur le thème des activités motrices et des jeux d'adresse. C'était au gymnase de Livron. Nous avons fait plusieurs jeux pour viser, tirer. C'était organisé par le Comité d'Ardèche de Sport Adapté, avec Nicolas. Il y avait d'autres foyers, de Privas, de Saint Paul trois Châteaux et d'ailleurs.

     

    Le matin, Nicolas a fait les équipes, rouge, bleue, verte et violette. Puis nous avons commencé les activités : freesbee, basket ball, avec des balles dans des boites d’œufs, un chamboule tout, du golf, bowling, des lancers de cordes, lancers de cerceaux sur des plots.

    Jeux d'adresse à Livron

    Jeux d'adresse à Livron Jeux d'adresse à Livron

     

     

     

    Jeux d'adresse à Livron

     

    Jeux d'adresse à Livron Jeux d'adresse à Livron

     

     

     

     

     

     

    Nous avons eu la visite du maire de Livron.

    Jeux d'adresse à Livron

    Jeux d'adresse à Livron Jeux d'adresse à Livron

     

     

     

     

    A midi, nous avons pique niqué tous ensemble dans une salle à côté. 

     

    Jeux d'adresse à Livron

    Jeux d'adresse à Livron Jeux d'adresse à Livron

     

     

    Jeux d'adresse à Livron

    Jeux d'adresse à Livron Jeux d'adresse à Livron

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En fin de journée, nous avons fait un jeu à deux équipes, la chenille. Les uns derrière les autres, il fallait passer le ballon entre nous pour le faire remonter jusqu'au premier. A ce moment, le premier courrait sur un petit parcours avec des obstacles, en portant le ballon, au fond de la chenille. Il y avait une bonne ambiance, Mika entendait "plus vite, plus vite !". Beaucoup d'encouragements.

     

    Avant de partir, Nicolas nous a remis un diplôme.

     Jeux d'adresse à Livron

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mika : "Des exercices étaient un peu trop dur pour moi. Mon préféré était avec les ballons. J'ai bien aimé les cordes aussi, le gros panier de basket ball, faire tomber les verres. Les petites balles étaient faciles à ramasser. C'était bien mais trop long dans chaque exercice. Il fallait souvent ramasser. 

     

     

     

    Sandrine s'est bien débrouillée, surtout avec les cordes.

    Jean a préféré le jeu avec les boîtes d’œufs et le ballon de basket ball. 


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  • Jeudi 7 février, Mika, Alexi et Nicolas sont allés au CFME à Privas pour rencontrer les étudiants et parler de la loi 2002-2.

     

    CFME, c'est fameux !

    CF quoi ? Loi 2002 ?

    Le centre de formation des moniteurs éducateurs (CFME sont les initiales) accueille les étudiants qui veulent faire le métier de moniteur éducateur. Caroline et Stéphane étaient dans cette école.

    La loi est un texte voté par des élus. La loi est une règle. Il faut donc la respecter. La loi 2002-2 s’appelle comme ça car elle a été votée en 2002 (pour 2002), au mois de février (deuxième mois de l’année, pour le 2 à la fin).

    Cette loi a créé le projet personnalisé. Nous en avons chacun un. Chaque année, nous pouvons dire ce qui va ou ce qui ne va pas pour nous, nos envies, nos demandes. Nous en discutons avec les éducateurs. Puis nous voyons nos parents, nos familles, avec Sandra, la cheffe de service pour que tout le monde soit au courant de ce que nous voulons. Si nous sommes sous tutelle, c’est notre tuteur ou notre tutrice qui signe le projet, en plus de nous.

    Cette loi a aussi créé le CVS. Alexi en est le président, Mika et Nicolas les adjoints. Les prochaines élections vont se passer en mars. Nous avons tous les trois envie de se présenter encore. Les élections sont aussi pour les familles qui vont voter pour que des parents soient au CVS. Pour les éducateurs aussi. Pour l’instant, ils ne sont pas élus, ils viennent au CVS à tour de rôle.

    La loi a aussi créé le contrat de séjour. C’est un des documents que nous avons quand nous arrivons au SAJ. Mais il est compliqué à comprendre.

     

    Rencontre avec les étudiants.

    Pendant les discussions avec les étudiants, nous avons parlé de tout ça. Grâce à la loi, nous pouvons dire ce que nous voulons, ce que nous aimons, comment nous voyons l’avenir. Ce n’est pas facile de savoir, de le dire, mais c’est important qu’on nous écoute.

    Nous avons aussi parler d’autonomie : je décide, en tenant compte des autres et de ce que j’ai le droit de faire. De citoyenneté : ce que je fais là où je vis, comme voter pour Nicolas, participer au Téléthon, organiser des expositions. Faire des choses pour moi, pour les autres, montrer ce que je sais faire.

     

    En arrivant au CFME, nous sommes allés dans le bureau de Brigitte.

    CFME, c'est fameux !

    Elle est coordinatrice au CFME, c’est elle qui gère l’organisation. C’est comme la cheffe, elle s’occupe de beaucoup de choses à l’école. Ensuite nous avons rencontré Anaïs, qui est formatrice au CFME. C’est comme une professeure.

    Nous nous sommes retrouvés dans une grande salle avec les étudiants. Nous étions au milieu, devant le tableau. Nous avons parlé en premier, pour se présenter. Que nous venions d’abord de l’IME, plus tard au foyer. Nous avons aussi présenté le SAJ, les activités, les projets. Les étudiants ont posé des questions sur nous, sur le SAJ. Nous avons donné l’adresse du blog pour qu’ils regardent.

    Il y a eu un groupe d’étudiants le matin et un autre l’après-midi.

     

    Nous avons pris le repas sur place, avec les professeurs. Il y avait une pipelette, une formatrice, comme Anaïs. Elle était rigolote. Il y avait Roland qui s’occupe de la comptabilité et de la documentation en haut. Nous avons mangé vite car le deuxième groupe attendait devant la porte !

    Il y avait aussi Brigitte, que nous connaissons bien car elle faisait du tissage avec nous, avant qu’elle travaille au CFME. D’abord à Aubenas, dans une salle. Nous avons fait des visites avec elle, sur la laine, à Ardelaine. Après, ce n’était plus à Aubenas, elle venait au SAJ. Elle prenait des petits groupes, à l’IME aussi. Nous avons fait beaucoup de choses avec elle : des tapis, des sacs, des couvertures, des tableaux. Nous les avons vendus dans des kermesses ou gardés pour nous. Après l’activité s’est arrêtée. Dommage. Nous avons même visité sa maison et pique-niqué chez elle, pour voir son matériel à tisser. Elle est rigolote et gentille. Ça fait plaisir de la revoir. Elle est toujours en forme.

     

    A la fin, nous sommes montés dans une salle pour faire le bilan de la journée, avec tous les étudiants. Ils ont plus parlé. Ils ont dit que ça leur avait plus, ils nous ont dit merci. Ça nous a fait vraiment plaisir.

     

    La loi, c'est un texte, mais pas que.

    La loi, ça se respecte, c’est comme un règlement. Mais ce qui est important pour nous, c’est que nous soyons écoutés, qu’on comprenne ce que nous voulons, ce que nous aimons. C’est comme un échange. Cette loi dit que nous sommes au centre de notre vie, de notre projet. Alors c’est mieux si ceux qui s’occupent de nous nous écoutent, nous aident, sans prendre des décisions pour nous. On est comme une équipe, on s’entraide, on discute.

     

    Alexi : « ça m’a plu de faire leurs connaissances. C’était super, l’accueil, les étudiants. J’ai envie de recommencer, si c’est possible. J’ai envie d’être étudiant ».

    Qu’est-ce qu’il faudrait que tu fasses ? « Aider les personnes, ce qui ne savent pas écrire par exemple ».

    Etre étudiant, c’est quoi pour toi ?  « Ecrire, apprendre des choses, faire des weekend pour se reposer et travailler, pour faire la fête ».

    Est-ce que tu peux être étudiant ici ? « Je ne sais pas ». D’abord, il faut passer des sélections, c’est-à-dire une épreuve où tu dois répondre à des questions, dire pourquoi tu veux faire moniteur éducateur. « Je ferais bien éducateur musicien, comme Mireille (professeure de musique qui intervient au SAJ). Faire des spectacles, avec de la musique ».

    C’était une journée riche en émotion. J’aimerais bien en savoir plus sur la vie d’étudiant ».

     

    Mika : « Le matin, j’avais un peu peur. Après, ça va. Très bien, bien parlé avec eux. Ils ont écouté ce que j’ai expliqué, comment ça marche la vie au foyer. L’après-midi, c’était dur, la chaleur dans la salle. Tout le monde a bien expliqué. Ça repose un peu car on a beaucoup parlé. J’ai expliqué que je fais du théâtre, que dans un spectacle j’ai fait présidente de la république. Ils ont rigolé.

    Leurs WC sont comme pour les petits enfants, le lavabo n’est pas haut, comme à l’école des petits enfants !

    Un jour, on recommencera ?

    J’ai oublié de parler de quand on est malade, on peut appeler l’infirmière de l’IME à côté.

    Etre étudiant, c’est quand on va à l’école. Maternelle, CP, collège, choisir un métier et apprendre le métier. Comme faire l’école de Privas, pour avoir un diplôme, puis travailler.

    Nous allons avoir une stagiaire pour quatre mois. Comme ça elle va voir comment ça se passe ».

     

    Pour finir, nous espérons que les étudiants vont aimer cet article, qu’ils vont le lire. S’ils sont d’accord, Brigitte aussi, nous pourrions les mettre dans notre liste d’envoi. En tout cas, si vous voulez nous dire ce que vous pensez de l’article, écrivez-nous !

     

    Article dicté et revu par Mika et Alexi.


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