• Parmi tous nos projets, il y a le concours de bande dessinée du festival international de la bande dessinée, à Angoulême. C'est ouvert aux jeunes et adultes en situation de handicap. Cette année, le thème est le partage. On doit rendre notre bande dessinée avant le 15 décembre.

      

    Le partage, c’est quoi ?

    « C’est donner, quand on en a trop, c’est donner à ceux qui n’en n’ont pas. Trop d’habits, trop de jouets ». Donc on peut partager des choses, des objets. Mais on peut aussi partager de l’amitié, de l’amour, des sentiments, des émotions comme la joie, la tristesse, la colère.

    Partager, c’est prêter. Quand on donne, on ne reprend pas. Si on prête, on attend que ce qu’on a prêté soit rendu. On donne une part de pizza, on prête un couteau pour couper la pizza.

    Partager, c’est recevoir. C’est comme un cadeau qui fait plaisir. Partager c’est faire plaisir à quelqu’un, mais c’est aussi avoir plaisir que quelqu’un s’occupe de nous.

    Pour partager, il faut être deux ou plus. On partage quand on fait à plusieurs, comme partager les tâches ménagères à la maison ou au SAJ. Ici, en ce moment, Valentin met la table pour la collation le matin, Christophe prépare le café, Justin le thé. Alexi débarrasse la table de la collation. Elodie vide le lave-vaisselle. Frédéric étend, plie et range le linge. Quand ils sont absents, il y a un remplaçant ou une remplaçante.  On change tous les mois, sur l’emploi du temps, pour que tout le monde participe aux tâches quotidiennes. Tous les lundis matin, quand on fait l’emploi du temps, on s’inscrit pour la mise de table et aller chercher le courrier. Faire ensemble, chacun quelque chose, c’est partager, pour que chacun participe à la vie de groupe, pour que ce ne soit pas toujours les mêmes qui fassent tout. Partager permet de donner et recevoir. On donne de notre temps, ce qu’on sait faire. En retour, on reçoit des autres : quand je m’installe à table, je suis content d’avoir mis la table pour les autres et je suis content que d’autres est mis la table pour moi.

    Partager, c’est plutôt bien. Dire ce qu’on pense, ce qu’on ressent aux autres, ça fait plaisir, ça fait du bien. Mais on n’est pas obligé de partager tout tout le temps, on peut en garder pour soi.

     

    Sur l’affiche du concours, on voit deux personnes sur un banc. L’homme à la veste verte a un sandwich. Il en donne la moitié à son voisin qui, apparemment, n’a rien à manger. L’homme à la veste bleu reçoit la moitié du sandwich. L’un donne, l’autre reçoit. Les deux partagent. Du coup, les deux hommes sont contents de donner et de recevoir. Ils partagent à manger, mais aussi un sourire, de la gentillesse. C’est aussi important que le sandwich. Sur le dessin, ça n’a pas l’air compliqué de partager, surtout que ça fait plaisir aux deux. Ils vont peut-être devenir amis.

     

    Pour l’instant, pour notre bande dessinée, nous réfléchissons sur les personnages et le lieu. On a aussi regardé comment se réaliser une bande dessinée. Il faut dessiner en respectant des cases qu’on appelle des vignettes. On peut ajouter du texte, pour faire parler les personnages. Dans ce cas, on crée des bulles, c’est-à-dire des espaces pour écrire ce que dit le personnage. On peut aussi écrire pour dire ce qu’il se passe dans l’histoire, comme dans un livre.

     

    Pour en savoir plus sur le concours :

    https://www.hippocampe-culture.fr/


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  • Mardi 25 septembre, Coralie, Justin, Christophe, Nicolas, Alexi et Frédéric sont allés au palais idéal du facteur Cheval. C’est à Hauterives.

    Un facteur et des lamas

    Un facteur et des lamas

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un jour, un facteur, Monsieur Cheval, a commencé à ramasser des cailloux pendant qu’il distribuait les lettres. Tous les jours il a fait ça, pendant plus de trente ans. Il a construit ce qu’il appelle un palais. Maintenant, nous pouvons le visiter, monter les marches, passer dessous. C’est très joli, il y a plein de statues, des décors partout. Pour coller tous ces cailloux, il a eu de l’aide par un maçon, mais c’est lui qui a choisi les endroits, les décors. C’est bien qu’on puisse le voir, il a fait ça aussi pour les autres, ça permet de voir quelque chose qui est rare, spécial. Merci Monsieur Cheval !

    Un facteur et des lamas

     

     

     

     

     

    Un facteur et des lamas

     Un facteur et des lamas

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Après il a fait la même chose pour construire son tombeau, là où il est enterré.

     Un facteur et des lamas

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un facteur et des lamas

     

     

    Jeudi 27 septembre, Franck, Youssef, Sandrine et Jean sont allés à Ardèche Lamas. C’est un parc à Saint Remèze qui accueille des lamas. Il y en a beaucoup. Partis le matin, manger sur place. Des grands, des petits. Font un peu peur. Les caresser, un peu.

     EnigmaMac DreamyBelle de Jour


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