• Et il y en a déjà !

    Au foyer, plusieurs d'entre nous se sont essayés à la gym et à la "crapahute".

    gymr

    reposR

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les séances de gym se passent au gymnase de l'IME. Nous faisons des parcours avec des obstacles : escaliers, tunnel, pentes, cheval, poutre... tout le matériel dont dispose l'IME est en mousse et se manipule facilement. On commence par installer les tapis au sol, puis les éducateurs mettent en place le parcours.

    Ces exercices nous servent à bouger différemment, à utiliser notre corps en hauteur, au sol, que ce soit en escaladant, en rampant, en marchant en équilibre... C'est aussi pour travailler nos repères dans l'espace, prendre confiance en nous.

    LoicR

    EloR
    SanR
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    On appelle "crapahute" les sorties que nous faisons à Lavilledieu, au site d'escalade en plein air. Si on ne fait pas vraiment d'escalade, on s'entraine comme au gymnase, mais en milieu naturel, c'est à dire en extérieur. On grimpe sur les rochers, on passe dessous, on essaie de se repérer.

    Là aussi on bouge, on s'étire, on change notre façon de marcher, on fait des efforts pour être en forme ! Profitons-en avant la pluie et la neige...

    NicoR

    FranR2


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  • MagRLe vendredi 19 septembre, nous avons fêté un événement particulier. Après plus de 24 ans de présence au foyer, Magali nous quitte. Elle a obtenu une place en internat, dans un établissement à Pouzolles. C'est une ville qui se situe dans le département de l'Héraut (34). Ses parents ont une maison pas loin et vont donc bientôt déménager. Magali avait déjà fait des stages d'adaptation, mais cette fois elle y sera à temps plein et ce depuis le 22 septembre.

    Au foyer, le matin, nous avons fait plein de chansons pour elle avec Denis. L'après midi, nous avons dansé, encore chanté. Puis on a partagé des gâteaux que nous avions fait la veille. Magali a reçu plusieurs cadeaux (des bijoux, une écharpe, une montre...) et un cadre avec une photo de nous tous. Elle pourra le mettre dans sa nouvelle chambre à Pouzolles.MagKdoR

    TousRMagR2On a beaucoup ri cette journée, car on était content de faire la fête pour Magali. Mais on était triste aussi car on la connait depuis longtemps et elle va nous manquer. C'était bizarre car on est content pour elle, elle a trouvé une place dans un endroit qu'elle voulait et ses parents ne seront pas loin. Elle va d'ailleurs passer un week end sur 2 chez elle. Mais on savait aussi que c'était son dernier jour avec nous.

    Sa maman est passée nous dire au revoir au foyer. Elle avait l'air émue. Elle connait très bien le foyer et l'IME; elle a même travaillé pour l'ADAPEI.

     

     

     

     

     

     

    On espère rester en contact. On aimerait aussi aller la voir. Pourquoi pas organiser un séjour là-bas ? On lui rendrait visite et on profiterait du coin, le soleil, la mer pas loin.

     

     

     

     

     

     

     

    En tout cas, nous souhaitons à Magali et à ses parents bon courage, plein de bonheur dans l'avenir. Et on ne se dit qu'au revoir...

     

     

    MagMikR

    MagsandR


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  • Nous avons fait des recherches sur ce que gagnent les gens qui nous dirigent. Les députés, les maires, jusqu'au Président de la République. Nous avons vu qu'il y avait le salaire, mais aussi tout le reste : les maisons, les voitures, les chauffeurs, les gratuités... ce qui représente beaucoup d'argent. Alors est-ce que plus on a de responsabilités, plus on est bien payé ?

    Lalevade compte environ 1300 habitants. Le maire peut donc toucher jusqu'à 1600 euros par mois. Mais il peut aussi prendre moins, en décidant que cet argent peut servir dans d'autres domaines pour sa commune. En comparaison, le maire des plus grandes villes de France (Paris, Lyon, Marseille...) touche jusqu'à 5 500 euros mensuels.

    Un député gagne 7000 euros par mois. Mais il faut ajouter 5700 euros pour couvrir ses dépenses liées à sa fonction (voiture, loyer, habillement...) et 9500 euros "d'avantages" (gratuité pour prendre le train, remboursement des forfaits de téléphone et d'accès internet...). Soit un total mensuel de près de 1  3 000 euros.  

    Le Président de la République a droit à presque 15 000 euros par mois, en plus des avantages (gratuité du train, logement de fonction, voitures de fonction et chauffeurs, mise à disposition d'avions, résidences secondaires...).

     

    Mais au fait c'est quoi un député ?

    ANintérieur

    En France, le Président de la République est le "chef". Pour gouverner, il a besoin de collaborateurs, dont les députés. Ce sont des femmes et des hommes politiques élus. Ils travaillent chacun de leur côté dans toute la France et discutent, débattent ensemble dans un lieu commun : l'Assemblée Nationale (à gauche vue de l'intérieur, ci-dessous vue de l'entrée). Il ya 577 députés élus dans toute la France. Il y a dans cette Assemblée un président. Il gère les temps de parole, veille à l'organisation des débats. Dans ce lieu sont votées les lois. C'est l'Assemblée Nationale qui représente le peuple français et qui contrôle la politique française.

    assemblee-an1

    Même si les députés ne sont pas toujours d'accord (de droite, de gauche...), l'Assemblée est un lieu pour confronter les idées, pour faire des compromis, des négociations. C'est la démocratie, un endroit où chacun peut s'exprimer librement, avant que l'avis de la majorité des députés soit suivie par tous.

     

     

    Mais si le Président de la République démissionne ?

    C'est le Président du Sénat qui prend la suite. Il devient donc le chef de l'Etat pendant 50 jours, le temps d'organiser de nouvelles élections présidentielles. 

    sénat

    Le Sénat est un lieu où l'on retrouve aussi des élus, les sénateurs. Ils sont 25. Ils discutent avec l'Assemblée Nationale sur les lois, donnent leur avis, mais n'ont pas de pouvoir de décision, contrairement aux députés. 

    hemicycle-senat

     

     

     

     

     


     

    Nos sources

    journaldunet.com

    assemblée-nationale.fr

    elysee.fr


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  • Mardi 2 septembre, Franck, Loïc, Alexi et Jean ont rendu visite au Service d'Accueil de Jour (SAJ) à Roiffieux. 

    chateau

    C'est un village qui se situe à côté d'Annonay et de Peaugres, dans le Nord de l'Ardèche. Il faut environ deux heures en voiture pour s'y rendre. 

    chateau de loin

    Une fois sur place, Nicole et Florent, éducateurs au SAJ, nous ont accueilli. On a fait une première visite avant de manger avec eux et plusieurs résidents. Ce foyer accueille les mêmes personnes que le nôtre à Lalevade. Ils rentrent aussi chez eux en fin de journée. Ils sont dans un château (présenter ci-dessus par Loïc), qui a été donné à l'association par son propriétaire. Il a été rénové depuis peu. Il a beaucoup d'allure. Les usagers peuvent dire qu'ils passent leur journée dans un château ! Il y a aussi beaucoup d'espace. On a vu des chevaux, un petit potager et surtout de grands prés, un coin idéal pour être au calme.

    chateau derriere

    Après le repas, nous sommes montés à l'étage pour visiter les bureaux du siège administratif. Il y a tous les gens qui travaillent pour l'ADAPEI. On a vu les bureaux de la Présidente, de la Directrice, de la comptabilité, de la personne qui s'occupe du personnel, de l'acceuil des usagers... En tout, 10 personnes sont salariées, c'est à dire que leur travail est de s'occuper du fonctionnement de tous les établissement de l'ADAPEI en Ardèche. Leur rôle consiste à mettre en action les projets, ce qu'on appelle la politique générale de l'association. Le siège gère, prend les décisions, observe, contrôle le bon fonctionnement des personnes qui travaillent dans les établissements, comme le bien-être des résidents.

     

    franck

    A Roiffieux, il y a donc un SAJ, mais aussi un Etablissement et Service d'Aide par le Travail (ESAT), comme à Lalevade. Celui-là s'occupe de mise sous emballage (les surprises pour Nöel, déjà, des bocaux d'aliments...) et de la préparation des commandes pour les camions. Une fois la journée terminée, les travailleurs rejoignent leur hébergement situé sur le site (derrière Franck sur la photo ci-contre). Ce sont des maisons où ils logent à plusieurs, mais chacun avec leur chambre personnelle.

     

     

     

     

     

    fdv

    Ensuite, nous avons visité avec Florent le foyer de vie "La Roche des vents" (photo à gauche, prise depuis le SAJ), en dessous de l'ESAT. Il y a 3 pavillons, c'est à dire 3 groupes d'environ 15 résidents chacun. Il y a aussi un Foyer d'Accueil Médicalisé (FAM). Nous avons visité le pavillon 3. Ils sont tous dans le même bâtiment, mais ont chacun leur lieu de vie à l'intérieur, une terrasse et des chambres individuelles. Ils partagent les salles d'activité (esthétique, psychomotricité, poterie...). Il se construit en ce moment un espace "balnéo". Il y a aussi une psychologue sur place. Ils organisent comme nous des fêtes, en été, pour Noël et les anniversaires.

     

     

     

    Bref, ça ressemble à ce que nous vivons à Lalevade. Sauf que dans ce foyer de vie, les résidents restent tout le temps, sauf parfois pour les vacances ou certains week end. Une résidente nous a expliqué qu'elle n'avait plus ses parents, c'est pour ça qu'elle était dans ce foyer. Elle s'y sent bien. Elle nous a montré sa chambre. Elle a un grand lit, une télé et peut décorer comme elle veut. Elle peut également recevoir son amoureux, à condition de prévenir les éducateurs. Elle garde la clé de sa chambre avec elle.

    Du coup, nous nous demandions aussi comment ils s'organisaient pour acheter leurs habits, prévoir leurs sorties, les rendez-vous chez le docteur... Ce sont les éducateurs qui gèrent, avec les résidents, tout ce qui concerne le quotidien au foyer et en dehors. C'est pareil pour les douches, les petits déjeuners et les diners. Chaque résident se débrouille, à condition de respecter des horaires.

    L'intérêt de visiter d'autres établissements et de savoir que l'ADAPEI gère d'autre lieux de vie, notamment des foyers d'hébergement. Nous voyons que des résidents s'y sentent bien, peuvent se débrouiller sans rentrer chez eux tous les soirs, même s'ils ont des difficultés comme nous. Alexi se sent prêt pout faire un stage en hébergement, comme Loïc, "mais pas trop longtemps".

    Même si personne ne peut remplacer les parents, la famille, il existe des foyers où on peut continuer de vivre ensemble, de faire plein d'activités, d'être accompagné, d'être autonome aussi.


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  • Le jeudi 28 août, Nicolas, Alexi, Loïc et Frédéric se sont rendus au site d'accrobranches de Jaujac. C'est un lieu où sont construits des parcours dans les arbres. On se déplace avec des cordes, des câbles, en sautant dans des filets, en glissant sur des tyroliennes... Il y a plusieurs parcours, classés en fonction de leur difficulté.

    Le but de cette sortie est de se confronter à des déplacements sur différents supports, à dépasser ses appréhensions tout en prenant plaisir à se faire des sensations. L'intérêt est aussi de se tester physiquement dans des circonstances plus originales. 

    départ

    Il faut d'abord s'équiper : un baudrier, deux longes dont une avec une poulie et des mousquetons. Le baudrier permet de s'assoir dans le vide et d'être tenu par le câble. Les longes servent à rester en contact avec la ligne de vie, c'est à dire un câble qui suit tout le parcours. Une autre longe permet d'y mettre la poulie pour faire les tyroliennes. Ces deux cordes sont donc utilisées pour notre sécurité; elle nous retiennent aux câbles en cas de chute. Un responsable du centre nous a montré comment se servir de tout ce matériel, en faisant un petit parcours d'initiation.


     

     

    Ensuite, nous avons fait un parcours entre nous. On est passés entre les arbres, par des ponts suspendus, dans un tunnel en bois... et finit par une tyrolienne.

    alexfred

     

     

     

     

     

    tous

     

     

     

     

     

     

    Alexi se dit content d'avoir réussi à le faire, même si ça fait peur. Frédéric est fier et a envie de recommencer. Loïc a eu peur du vide mais a aussi fait tout le parcours. Ils ont dépassé la peur du vide, ont apprivoisé leur environnement et accepté de se mettre en situation de danger. Ils ont changé leurs repères visuels et spatiaux, ont fait des efforts physiques pour se déplacer. Ils sont restés concentrés sur les recommandations, même si quelques rappels ont été nécessaires. Ils se sont fait confiance, surtout qu'ils savent qu'ils sont en sécurité en utilisant correctement le matériel. 

    loic

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